Modèles d'écrouissage pour flexion pure de tôles d'acier : de l'identification à l'estimation des contraintes résiduelles
Résumé
Les composants pour la liaison au sol sont classiquement dimensionnés à la fatigue polycyclique. Le comportement du matériau est donc très simple à prédire car élastique. Néanmoins, la connaissance du comportement plastique ne peut être écartée pour deux raisons principales : tout d'abord, les pièces de liaison au sol sont mises en forme par déformation plastique (emboutissage), opération générant des états mécaniques locaux complexes qu'il est nécessaire de prendre en compte dans les étapes de dimensionnement ultérieures ; ensuite car le dimensionnement doit permettre d'assurer l'intégrité du composant lorsque celui-ci est soumis à des coups forts, pouvant générer localement de la plasticité. Dans ce contexte, les travaux exposés ici portent sur deux points. Dans un premier temps, nous nous sommes intéressés à l'identification de modèles élastoplastiques (isotrope, cinématique et mixte [3]) réalisée sur une base expérimentale constituée d'essais de pliage/dépliage sur tôle. Une attention toute particulière est portée à la compétition entre écrouissage cinématique et isotrope. Les essais sont réalisés sur un dispositif de flexion pure développé au CEMEF. L'identification est permise par un algorithme spécifique d'identification présenté en figure 2-b. Dans un second temps, les modèles identifiés sont testés sur une base expérimentale enrichie combinant des essais de pliage/dépliage cyclique à des mesures de contraintes résiduelles après relâchement. Un indicateur d'erreur est mis en place afin de hiérarchiser les capacités de prédiction des modèles. Celui-ci nous permet de conclure à la supériorité du modèle mixte.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
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