, On peut se demander néanmoins si une telle attitude est compatible avec les objectifs initiaux (sélectivité de la marque, souplesse) : c'est un domaine qui doit pouvoir évoluer vite en suivant les progrès techniques et il ne nous semble pas évident que la conformité aux normes le permette. NF environnement en pratique La décision de confier la marque à l'AFNOR a été plus ou moins bien admise par les différents laboratoires et ministères qui lui reprochent souvent sa lourdeur administrative ou ses liens avec l'industrie. L'AFNOR voulait profiter de cette occasion pour accroître son champ de compétence, acquérir plus de souplesse, moderniser son fonctionnement. En particulier, elle a mis en place un comité sectoriel qui gère plusieurs marques, satisfaisants. Ils ont été choisis de sorte que certaines peintures à l'huile, présentant de faibles concentrations de solvants puissent obtenir la marque. On retrouve ici la philosophie française avec une volonté de consensus et d'objectivité scientifique

, Pour ne rien arranger, le ministère de l'environnement voudrait une marque très ambitieuse, là où le ministère de l'industrie se veut plus réaliste. Devant la lenteur de la mise en place, beaucoup d'industriels se sont lassés, n'y croient plus et préfèrent désormais attendre l'arrivée de l'écolabel européen, qui se trouve ainsi le premier concurrent de NF environnement. Le plus grave, c'est que tous les problèmes qui sont apparus sur le cas des peintures ont toutes les chances de se reproduire à l'identique sur tous les réglements techniques : difficulté à choisir des critères, des méthodes, à normaliser, à tout prendre en compte scientifiquement, à trouver un terrain d'entente entre les ministères. Il apparaît particulièrement délicat de faire une marque sélective avec le consentement de tous les partenaires. L'Allemagne sait faire, mais nous manquons visiblement d'expérience dans ce domaine, et tout règlement technique doit être signé conjointement

, Les autres pays Des initiatives semblables se font jour dans de nombreux pays, l'OCDE considère que d'ici fin 92, 22 sur les 24 pays membres auront un label environnement ; il s'agit dans tous les cas d'un label volontaire qui prend en compte certains aspects de protection de l'environnement (recyclage

L. Canada and . Le-japon, catégories de produits) ont commencé en 1989 et s'intéressent surtout au recyclage (développement de consignes

, Les pays se sont partagés par secteurs les délivrances des certficats, 1990.

, La Grande Bretagne n'a pas développé de label national dans l'environnement, elle se contente de travailler au label européen