, Une filiale française du grand groupe international Big & Co n'intéresse plus sa maison mère. Elle a, en effet, décidé de se recentrer sur ses activités de base
, Sur une base bénéficiaire de 2 MF par an, le montant de la transaction est fixé à 10 MF. Bonne affaire pour tout le monde! Les cadres commencent à se réveiller
, Un problème surgit, cependant, à l'horizon: le président du groupe traîne. Il examine le plan de son directeur français, il hésite, Quand il voit le niveau des résultats, il trouve les 10 MF ridicules
, Il faudra toute l'ingéniosité du directeur français pour convaincre le président du groupe de ne pas revenir sur son accord de principe
, Jeune en a marre! Il veut quitter le groupe pour lequel il travaille. Il veut respirer l'air frais du grand large, celui dont la presse parle sans arrêt: "vive l'esprit d'entreprise! IL FAUT ENTREPRENDRE!" Alors commence sa recherche de l'entreprise à reprendre
, Au bout de 6 mois il trouve enfin l'entreprise de ses rêves
, Le capital est semble-t-il partagé entre trois membres de la famille et tous ne sont pas d'accord pour vendre
, en fait 25% du capital est détenu par une société du même secteur et qui se trouve à l'autre bout du pays. Faisant un calcul rapide, M. Jeune voit qu'avec ces 25% et les 30% de M. Vieux il peut devenir majoritaire et diriger l'entreprise. Prenant son bâton de pèlerin, il va voir l'autre société qui lui cède assez facilement ses 25% moyennant 300 KF. C'est en effet pour elle une aubaine de pouvoir se séparer de cette participation que l'on avait oubliée depuis longtemps! De retour, c'est le choc: M. Jeune apprend, avec stupéfaction
, Jeune se retrouve donc seul avec 25% du capital, c'est à dire sans aucune prise sur la société, sans pouvoir revendre ses actions. D'autant plus que deux ans après, la société, mal gérée
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, Vu son âge, on s'inquiète: la société de M. Vieux est vitale pour l'économie locale; cependant, celle-ci stagne
, Devant cet état des choses, on propose à M. Vieux un successeur: M
, Jeune. Il a 42 ans et est cadre dirigeant dans une grosse PMI régionale. Après moult tractations, M. Vieux accepte de prendre M. Jeune dans son entreprise: il sera directeur-général. L'aide des banques permet à M
, 5 ans après, M. Jeune est désespéré: M. Vieux ne veut toujours pas partir et refuse toujours de lui laisser prendre des initiatives. La société vivotte. Il adresse à M. Vieux un ultimatum: "ou c'est vous
, Grâce à l'aide de la S.D.R. locale, il arrive à se séparer de ses 30% du capital
, Ayant le sentiment d'avoir perdu 5 ans de sa vie, M. Jeune décide de créer une entreprise: son entreprise!
, Comment utiliser le dépôt de bilan pour reprendre une entreprise
, filiale d'un petit groupe industriel. Cette société est actuellement en difficulté, n'ayant pu se séparer à temps d'une activité fortement déficitaire
, Après le dépôt de bilan, M. Cadre crée sa propre société MIRACLE S.A., qui rachète -au tiers de sa valeur-le stock de DIFFICULTES S.A., quo M. Cadre sait constitué de produits finis directement commercialisables. La société de M. Cadre, MIRACLE S.A., va vivre pendant un an sur les stocks. La trésorerie ainsi constituée permettra à la société une reprise d'activité très confortable, niais pense qu'une partie de l'activité est rentable et serait prêt à la reprendre. Aussi M
, réseau informatisé inter-opportunités, était un système informatique, vaste fichier d'entreprises à céder, accessible par un réseau à différents utilisateurs professionnels, prescripteurs et institutionnels: Chambres de Commerce, Banques, Comités d'expansion, Conseils
, En contrepartie, ils pouvaient interroger le fichier des affaires au profit d'un repreneur éventuel. Le système informatique extrayait du fichier les entreprises qui correspondaient au mieux au désir du repreneur -les différents critères de choix étant pondérés-. L'accès au système était payant, la facturation se faisant au nombre d'informations demandées -il faut remarquer que la prestation était aussi perçue comme très chère: 600F, Ces utilisateurs, têtes de réseau, introduisaient les entreprises à céder dont ils avaient connaissance
, Le réseau informatique était la propriété d'une société anonyme RIO
, qui devait rentabiliser l'investissement informatique initial (conception du logiciel) et l'explollation courante du système par la facturation du service fourni. Le capital de la société était partagé entre différents utilisateurs à l'origine du projet ( Ministère de l'Industrie, Agences, Association Permanente des Chambres de Commerce et
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, Sollicités par les différents intervenants privés ( professionnels des services aux entreprises, chefs d'entreprises et leurs organisations syndicales ...), souhaitant prendre une initiative dans le domaine de la transmission d'entreprises, le Ministère de l'Industrie et l'ANCE ont lancé le projet RIO avec deux idées: associer les professionnels concernés et imposer une contrainte de rentabilité à la structure mise en place
, Après quelques mois d'existence, la société exploitante R.I.O. S.A. a déposé son bilan. L'expérience RIO s'est traduite pour l'Etat par une perte sèche de plusieurs millions de francs
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, Directeur régional Div. développement industriel Div. développement industriel APRODI
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, Conseil des impôts Service de la législation fiscale Service de la législation fiscale INSEE: M. DEVILLIERS Div études des entreprises MINISTERE DU TRAVAIL: M. DAUSSOU Chercheur COMMISSARIAT GENERAL DU PLAN: M. MERRIEN Service du développement technologique et industriel CHAMBRES DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE
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, BRED: M. SOULIGNAC IDI: M. THOMANN AVENIR ENTREPRISES: M. VENON INITIATIVE 8c FINANCE: M. TARON
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, Les Echos La transmission d'entreprises soulève de nombreux problèmes de confidentialité, Aussi, pour respecter le souhait des 12 dirigeants que nous avons rencontrés, nous tairons leur nom